Le GLAM tient sa 1ère conférence

Le Groupe de Liaison des Amis de la Mauritanie (GLAM) a organisé au Conseil Régional de l’Ile de France, sa 1ère conférence à Paris sur le thème « L’autre Mauritanie : le pays au million de poètes » en présence de l’écrivain Mbareck Ould Beyrouk. 

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Ouvrant la cérémonie, le député honoraire Francois Loncle, Président du GLAM a tenu à rappeler les objectifs de cette association qui est d’établir une vraie amitié entre la Mauritanie et l’Europe à travers des actions concrètes qui vont au-delà des discours ou des vœux pieux.

S’inscrivant dans une forme de rupture, Jean-Louis Costes (secrétaire général du GLAM) et François Loncle préciseront qu’ils ne sont pas une association donneuse de leçons mais plutôt des partenaires qui agissent dans 4 domaines qui sont l’éducation, la santé, la culture et de développement à travers la promotion d’implantation d’entreprises étrangères dans le pays par exemple.

L’ancien ministre des affaires étrangères de la Mauritanie, aujourd’hui député, Hamadi ould Meimou, a rappelé que les actions de développement que mène le GLAM ne peuvent se faire que dans la stabilité et la sécurité, car à ses yeux il n’y a pas de développement sans sécurité et il n’y a pas de sécurité sans développement.

Le député Claude De Ganay en sa qualité du président du groupe d’amitié France-Mauritanie après avoir salué cette initiative témoigna sur la question sécuritaire. Il reconnaît que la Mauritanie est le plus sécure des membres du G5 Sahel.

L’hôte du jour, Mbareck Ould Beyrouk a fait voyager l’assistance à travers l’histoire de ce vaste pays désertique à la richesse culturelle incommensurable. Il soutiendra à l’assistance que la notion d’espace en milieu occidental et en milieu mauritanien, surtout chez les Maures n’est pas pareil. Car ce qui est appelé un vide désertique chez les uns est un repère de vie sans fin chez les autres. Il n’y a aucune parcelle de dune qui n’a de nom, aucun espace, vaste soit-il, qui est méconnu. Il évoquera aussi le gout du verbe et de la poésie dans ce pays où la sècheresse de l’environnement contraste avec la fécondité de l’imaginaire.

Et Ould Beyrouk de poursuivre : « Pour être quelqu’un de bien il faut savoir composer des vers ! » rappelant ainsi la place charnière de la poésie dans la vie des mauritaniens.

Il finira son exposé en insistant sur le rôle des universités du désert (Mahadras) dans la diffusion du savoir et sa position géographique qui en fait un pays au carrefour de différents émirats ou empires, ce qui traduit sa particularité et sa richesse culturelle du Nord au Sud.

L’ambassadrice de la Mauritanie en France, Aichetou Mint M’heiham a mis l’accent sur la place et le rôle central de la femme dans une société mauritanienne.

La conférence animée par Mbareck Ould Beyrouk qui était riche en enseignements a permis un échange fécond avec l’assistance et quelques journalistes présents.

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